La douleur est l’expression d’un problème organique ou psychique, c’est comme un signal qui nous est envoyé. Il est donc essentiel de consulter votre médecin et de faire les examens nécessaires pour ne pas passer à coté d’une pathologie.
Le recours à l’hypnose pour traiter la douleur est validé par de nombreuses études . On estime cette approche particulièrement intéressante lorsqu’elle est utilisée avant que la douleur ne devienne chronique. L’hypnose va tenter d’interrompre le cercle vicieux anxiété- contractures -douleurs.
L’obtention de l’état hypnotique suffit souvent à atténuer voir stopper certaines douleurs comme les migraines par exemple. Quel que soit le lieu de la douleur, qu’elle provienne des jambes ou du dos, qu’elle soit musculaire ou articulaire, la démarche thérapeutique sera la même. Trois étapes sont proposées par le thérapeute.
La première est l’induction.
Elle consiste à hypnotiser le patient en lui proposant de fixer son attention sur un objet.
La deuxième est ce que l’on appelle la dissociation-confusion.
Le patient se trouve coupé de ses perceptions auditives, visuelles et tactiles. Son corps est engourdi et immobile.
Vient alors la troisième étape.
Elle correspond à l’ouverture, celle qui va permettre d’entrer en relation avec son corps, condition nécessaire pour guérir. Quitter son corps pour mieux le retrouver…
La relation thérapeute-patient est essentielle, et avant tout, le patient doit être disponible à des changements.
Cependant, si on remarque une atténuation, voire un espacement des douleurs, ou une rémission, il est rarement question de guérison . Rien n’empêche alors de refaire de nouvelles séances d’hypnose, et souvent la pratique de l’auto-hypnose est un bon outil pour le quotidien .
Les séances d’hypnose soulagent bon nombre de patients. Ils se plaignent de moins en moins de leurs douleurs, prennent moins d’antalgiques et continuent leur activité professionnelle.
Essayez cette approche.